Conférence organisée par l'AsEED. Lorsque deux libertés fondamentales s’opposent, il est primordial de considérer laquelle des protections nécessite une attention particulière. Si la question est épineuse pour un juge, comment l’évaluer lorsqu’elle évolue dans un univers totalement imprévisible tel que les réseaux sociaux ? Comment considérer la parole des victimes en omettant totalement l’un des piliers de la procédure pénale française, la présomption d’innocence ? Comment accepter qu’en dépit de toute décision juridique une personne soit accusée par les mouvements #BalanceTonPorc ou #MeTOO, dénoncée et présentée comme coupable aux yeux de tous ? Mais comment ne pas saluer ce qu’on appelle aujourd’hui un mouvement de "libération de la parole" des victimes ?